Les élections municipales à Dijon n’ont pas échappé à la règle : l’abstention a été massive dans la capitale des Ducs de Bourgogne. Avec une participation à hauteur de 33.4%, il est clairement établi qu’une grève civique a bel et bien eu lieu lors de ce scrutin. En ce sens, l’analyse quartier par quartier du vote est essentielle pour comprendre ce qu’il s’est passé. Nous avons assisté à une abstention massive mais malgré tout, elle n’est pas uniformément répartie sur le territoire dijonnais. S’il semble difficile de tirer des enseignements définitifs sur la question des échéances électorales à venir, il y a des conclusions importantes à tirer.
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Le 24 juillet 2020, un terrain en friches squatté par des militantes et militants a été le théâtre d’une opération d’évacuation menée par les services de la Marie, de la Métropole et de la Police Municipale. Ils ont dégradés des jardins au tractopelle, illustrant le peu de considération qu’à la mairie pour le militantisme pacifiste. Il s’agit d’une lutte politique au sujet de la vision que chacun se fait de la mise en place d’une politique écologique en milieu urbain.
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Olivier Faure, patron du Parti Socialiste, nous chante les louanges du retour de la gauche plurielle. A longueur d’antenne, la même rengaine : l’union fait la force et cela serait, comme nous l’aurions vu aux municipales, le seul moyen de mettre à terre Macron et Le Pen. La poussière est maintenant retombée et toutes les analyses sérieuses ont été faites sur la toute petite vaguelette verte, l’immense torrent d’abstention qui illustre la grève civique des français, et la représentativité populaire immensément faible des exécutifs élus (de 10% à 20% des inscrits). Mais rien n’est aussi simple que semble vouloir le dire Olivier Faure.
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